Orange
Structures paysagères d'Orange
La colline Saint Eutrope, point d'accroche
La ville est adossée à la colline Saint-Eutrope qui marque l’extrémité Nord Ouest de la terrasse de Châteauneuf du Pape. Ancien oppidum celte, un capitole y fut édifié par les Romains, puis un château au IXe siècle démantelé au 17e. Aménagée en parc, on peut se rendre au sommet par plusieurs accès : de la table d’orientation, la vue plonge sur le théâtre antique et la vieille ville, et offre un panorama du Rhône au Ventoux. La commune d’Orange se situe en position charnière de quatre unités paysagères : le couloir rhodanien, la terrasse de Châteauneuf-du-Pape, le plan de Dieu et la plaine comtadine.
La traversée de la Meyne et des canaux
La Meyne ainsi que plusieurs fossés et canaux parcourent la ville. La Meyne ceinture le centre ancien. Le bâti l’a progressivement enserrée mais elle reste dans cette ville à ciel ouvert sur la totalité de son cours. Il en est de même du canal de Pierrelatte, du fossé d’Argensol et des mayres de Raphaëlis, par exemple. L’Aygues marque aujourd’hui la véritable limite Nord de la ville contemporaine.
L'avenue de l'arc de triomphe
Cette avenue, qui prolonge la rue Victor Hugo, reprend le tracé du cardo de la ville Romaine. Dès le 1er siècle avant J.C., les Romains y ont fondé une colonie : Arausio, dotée vers 10 avant J.C. de remparts. La ville est bâtie selon cet axe principal orienté Nord/Ouest – Sud/Est. Pour entrer dans la ville en venant de Lyon, les Romains suivaient la voie Agrippa, bordée de part et d’autre de tombeaux, puis passaient sous cet arc monumental.
Le cours Astrid Briand, axe de composition urbaine
Plusieurs boulevards ceinturent la ville à l’emplacement des anciens remparts.Le cours Aristide Briand a un statut particulier par son ampleur : ses quatre allées d’arbres qui débouchent sur le théâtre, doublées du parc Gasparin.
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